Arte regardsBiodiversité et protection des espèces

Arte
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Décryptage & investigation

2024

30 min 16 s

Allemand

Tous publicsVO | VOST

Disponible jusqu'au 08/11/2025

Sur un plateau montagneux en Norvège, Kristine Ulvund et Craig Jackson se battent pour la survie du renard polaire. Au XIXe siècle, plus de 10 000 spécimens vivaient encore dans les montagnes scandinaves. Mais ce carnivore, convoité pour sa fourrure lui permettant d’affronter des températures inférieures à moins 50 degrés, a fait l’objet d’une chasse intensive. En l’an 2000, on n’en comptait plus qu’une cinquantaine. Et ce n’est pas tout, maintenant que la glace fond plus rapidement au printemps, les lemmings se font rares. Or ces rongeurs constituent la nourriture principale du renard polaire. Mandatés par le Norwegian Institute for Nature Research, Ulvund et Jackson s’occupent chaque année de renardeaux qu’ils relâchent une fois grands dans la nature. Au nord de Johannesburg, l’Allemande Lea Henzgen et le Sud-Africain Marios Michaelides poursuivent une autre stratégie dans la réserve de Dabchick. Sur ces terres jadis affectées à l’élevage bovin, ce sont désormais des girafes, des zèbres, des antilopes, des gnous, des buffles et même 20 rhinocéros blancs qui sillonnent à nouveau les prairies. Mais les quelque 1 600 hectares sur lesquels s’étend la réserve ne suffisent pas pour y accueillir des lions ou des éléphants. Lea et Marios visent donc une extension. Le projet étant très coûteux, ils peaufinent un modèle inédit de financement. L’idée à l’origine des "crédits biodiversité" est simple : celles et ceux qui gèrent une réserve, protègent la nature et veillent à la reproduction des espèces menacées doivent pouvoir monétiser ces services en vendant à des entreprises ou des particuliers des "certificats de biodiversité".En savoir plus
Diffusé le 11/11/2024 à 05h10 - Disponible jusqu'au 08/11/2025
Sur un plateau montagneux en Norvège, Kristine Ulvund et Craig Jackson se battent pour la survie du renard polaire. Au XIXe siècle, plus de 10 000 spécimens vivaient encore dans les montagnes scandinaves. Mais ce carnivore, convoité pour sa fourrure lui permettant d’affronter des températures inférieures à moins 50 degrés, a fait l’objet d’une chasse intensive. En l’an 2000, on n’en comptait plus qu’une cinquantaine. Et ce n’est pas tout, maintenant que la glace fond plus rapidement au printemps, les lemmings se font rares. Or ces rongeurs constituent la nourriture principale du renard polaire. Mandatés par le Norwegian Institute for Nature Research, Ulvund et Jackson s’occupent chaque année de renardeaux qu’ils relâchent une fois grands dans la nature. Au nord de Johannesburg, l’Allemande Lea Henzgen et le Sud-Africain Marios Michaelides poursuivent une autre stratégie dans la réserve de Dabchick. Sur ces terres jadis affectées à l’élevage bovin, ce sont désormais des girafes, des zèbres, des antilopes, des gnous, des buffles et même 20 rhinocéros blancs qui sillonnent à nouveau les prairies. Mais les quelque 1 600 hectares sur lesquels s’étend la réserve ne suffisent pas pour y accueillir des lions ou des éléphants. Lea et Marios visent donc une extension. Le projet étant très coûteux, ils peaufinent un modèle inédit de financement. L’idée à l’origine des "crédits biodiversité" est simple : celles et ceux qui gèrent une réserve, protègent la nature et veillent à la reproduction des espèces menacées doivent pouvoir monétiser ces services en vendant à des entreprises ou des particuliers des "certificats de biodiversité".