PJ Harvey à l'Olympia

Arte
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Arts & spectacles

2023

1 h 27 min

Tous publics

Disponible jusqu'au 05/12/2025

Depuis la déflagration de Dry, son album inaugural, en 1992, Polly Jean Harvey s’est sans cesse renouvelée, fuyant le ronronnement du succès pour n’écouter que son intarissable créativité. Avec I Inside the Old Year Dying (2023), son ultime réinvention, la rockeuse britannique décline en musique son poème narratif Orlam, publié un an plus tôt. Convoquant l’enfance, les amours fanées et la nature sauvage de son Dorset natal, dont elle revisite le dialecte ancien, PJ Harvey signe un album à l’envoûtante étrangeté, auquel elle donne vie en intégralité dans l’antre parisienne de l’Olympia. Telle une apparition fendant la brume, l’artiste, drapée dans une longue robe blanche, en déroule les atmosphères successives, des aigus habités et chorégraphiés de "Prayer at the Gate" à l’effusion électrique d’"A Noiseless Noise". Laissant à ses musiciens – Giovanni Ferrario (basse et clavier), Jean-Marc Butty (batterie), James Johnston (violon et clavier) et le fidèle John Parish (guitare et clavier) – le soin d’assurer l’intermède sur "The Colour of the Earth", la gracile quinquagénaire revient sur scène pour une seconde partie plus rock, émaillée de quelques-uns des sommets de sa discographie : l’éblouissant "The Desperate Kingdom of Love", seule à la guitare acoustique, l’enfiévré "Man-Size" ou encore les indémodables "Down by the Water" et "To Bring You my Love". Avant un rappel à l’harmonica sur "White Chalk", pour un sublime au revoir sur les falaises de craie blanche anglaises…En savoir plus
Diffusé le 15/03/2024 à 23h59 - Disponible jusqu'au 05/12/2025
Depuis la déflagration de Dry, son album inaugural, en 1992, Polly Jean Harvey s’est sans cesse renouvelée, fuyant le ronronnement du succès pour n’écouter que son intarissable créativité. Avec I Inside the Old Year Dying (2023), son ultime réinvention, la rockeuse britannique décline en musique son poème narratif Orlam, publié un an plus tôt. Convoquant l’enfance, les amours fanées et la nature sauvage de son Dorset natal, dont elle revisite le dialecte ancien, PJ Harvey signe un album à l’envoûtante étrangeté, auquel elle donne vie en intégralité dans l’antre parisienne de l’Olympia. Telle une apparition fendant la brume, l’artiste, drapée dans une longue robe blanche, en déroule les atmosphères successives, des aigus habités et chorégraphiés de "Prayer at the Gate" à l’effusion électrique d’"A Noiseless Noise". Laissant à ses musiciens – Giovanni Ferrario (basse et clavier), Jean-Marc Butty (batterie), James Johnston (violon et clavier) et le fidèle John Parish (guitare et clavier) – le soin d’assurer l’intermède sur "The Colour of the Earth", la gracile quinquagénaire revient sur scène pour une seconde partie plus rock, émaillée de quelques-uns des sommets de sa discographie : l’éblouissant "The Desperate Kingdom of Love", seule à la guitare acoustique, l’enfiévré "Man-Size" ou encore les indémodables "Down by the Water" et "To Bring You my Love". Avant un rappel à l’harmonica sur "White Chalk", pour un sublime au revoir sur les falaises de craie blanche anglaises…
Réalisé par :
Antoine Carlier