Culture POPMirapolis : le fiasco du premier parc d'attraction français

Ina
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Société

2025

22 min 9 s

Tous publics

Disponible jusqu'au 29/04/2029

Vous souvenez-vous de Mirapolis ? En 1987, ce parc d’attractions aux ambitions démesurées ouvrait ses portes près de Cergy-Pontoise. Conçu comme une vitrine culturelle et ludique, il se voulait le "Disneyland à la française", avec pour thème les légendes régionales. Pourtant, à peine quatre ans plus tard, en 1991, l’aventure tournait court. Imaginé par l’architecte Anne Fourcade naissait avec un espoir immense : celui de devenir une destination incontournable pour les familles françaises et européennes. Mais malgré sa mascotte imposante, un Gargantua de 35 mètres, et des spectacles prometteurs, le parc n’a jamais attiré les foules espérées. La météo capricieuse, une gestion défaillante, et des choix artistiques jugés peu attrayants ont vite transformé le rêve en cauchemar. Avec seulement 400 000 visiteurs annuels contre les 2 millions espérés, les pertes financières s’accumulaient. Marcel Campion, dernier repreneur en date, jetait l’éponge fin 1991. Abandonné, rasé, Mirapolis reste aujourd’hui une cicatrice dans l’histoire des parcs à thème en , mais aussi un témoin fascinant des ambitions d’un pays qui rêvait, le temps d’un instant, de rivaliser avec les géants américains. Retour en archives sur cette aventure française.En savoir plus
Diffusé le 23/04/2025 à 21h32 - Disponible jusqu'au 29/04/2029
Vous souvenez-vous de Mirapolis ? En 1987, ce parc d’attractions aux ambitions démesurées ouvrait ses portes près de Cergy-Pontoise. Conçu comme une vitrine culturelle et ludique, il se voulait le "Disneyland à la française", avec pour thème les légendes régionales. Pourtant, à peine quatre ans plus tard, en 1991, l’aventure tournait court. Imaginé par l’architecte Anne Fourcade naissait avec un espoir immense : celui de devenir une destination incontournable pour les familles françaises et européennes. Mais malgré sa mascotte imposante, un Gargantua de 35 mètres, et des spectacles prometteurs, le parc n’a jamais attiré les foules espérées. La météo capricieuse, une gestion défaillante, et des choix artistiques jugés peu attrayants ont vite transformé le rêve en cauchemar. Avec seulement 400 000 visiteurs annuels contre les 2 millions espérés, les pertes financières s’accumulaient. Marcel Campion, dernier repreneur en date, jetait l’éponge fin 1991. Abandonné, rasé, Mirapolis reste aujourd’hui une cicatrice dans l’histoire des parcs à thème en , mais aussi un témoin fascinant des ambitions d’un pays qui rêvait, le temps d’un instant, de rivaliser avec les géants américains. Retour en archives sur cette aventure française.
Maison de production :
Institut national de l'audiovisuel