Top of the LakeS2 E1 - China girl

Arte
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Séries & fictions

2017

55 min 6 s

Déconseillé au moins de 12 ans Déconseillé aux moins de 12 ans Sous-titré Audio-décrit

Disponible jusqu'au 31/10/2025

Fraîchement revenue à Sydney, dévastée après l'échec d'une relation amoureuse, l'inspectrice Robin Griffin réintègre le QG de la police, décidée à se lancer à corps perdu dans le travail. Elle est hantée par la pensée de la petite fille que, presque dix-huit ans plus tôt, elle a abandonnée à sa naissance parce qu'elle était issue d'un viol. Elle possède d'elle une lettre, signée Mary et expédiée d'un quartier résidentiel de Sydney, qu'elle a laissée sans réponse. Adoptée par un couple aisé, Julia et Pyke, Mary, aujourd'hui lycéenne, est amoureuse d'Alexander, alias "Puss", un quadra marginal qui professe sa haine de la société bourgeoise et habite au-dessus d'un bordel. Jouissant d'un statut ambigu d'allié auprès des filles, toutes asiatiques, qui y vivent sous la férule d'une mama-san, il réagit avec indifférence quand celles-ci lui signalent la disparition mystérieuse de l'une d'elles, Cinnamon. Peu après, l'océan rejette sur une plage de la ville une valise contenant le corps impossible à identifier d'une jeune Asiatique. Robin s'empare de l'affaire, flanquée contre son gré d'une coéquipière géante, aussi empressée que maladroite, Miranda. Mères agitées L’enfance avait inspiré la saison 1 de Top of the Lake. C’est vers les parents, et plus précisément les mères, puisque les femmes figurent à nouveau au centre de cette deuxième saison, que Jane Campion tourne son regard à la fois lyrique et caustique. Maternité empêchée, magnifiquement incarnée, autour d’Alice Englert (la propre fille de la cinéaste), par les personnages opposés de Robin et Julia (Nicole Kidman) ; maternité louée, puisque entre autres exploitations du corps féminin, la question des mères porteuses clandestines surgit dans l’enquête ; maternité anxieuse, car le spectateur s’attache d’emblée à cette adolescente assoiffée d’amour qui joue avec le feu... Plus intime, plus intérieure, resserrée sur les personnages et la ville, avec en contrepoint l’immensité de l’océan, cette suite magistrale, portée par la performance impressionnante d’Elisabeth Moss, prolonge et amplifie le sombre envoûtement des six précédents épisodes. On retrouve aussi, dans cette tonalité nouvelle, la crudité, le sens du suspense, l’étrangeté, l’humour de la première saison – mention spéciale à la nouvelle venue Gwendoline Christie (Game of Thrones). Une réinvention virtuose, qui confirme la qualité unique de Top of the Lake, série grand écran.En savoir plus
Diffusé le 07/12/2017 à 20h15 - Disponible jusqu'au 31/10/2025
Fraîchement revenue à Sydney, dévastée après l'échec d'une relation amoureuse, l'inspectrice Robin Griffin réintègre le QG de la police, décidée à se lancer à corps perdu dans le travail. Elle est hantée par la pensée de la petite fille que, presque dix-huit ans plus tôt, elle a abandonnée à sa naissance parce qu'elle était issue d'un viol. Elle possède d'elle une lettre, signée Mary et expédiée d'un quartier résidentiel de Sydney, qu'elle a laissée sans réponse. Adoptée par un couple aisé, Julia et Pyke, Mary, aujourd'hui lycéenne, est amoureuse d'Alexander, alias "Puss", un quadra marginal qui professe sa haine de la société bourgeoise et habite au-dessus d'un bordel. Jouissant d'un statut ambigu d'allié auprès des filles, toutes asiatiques, qui y vivent sous la férule d'une mama-san, il réagit avec indifférence quand celles-ci lui signalent la disparition mystérieuse de l'une d'elles, Cinnamon. Peu après, l'océan rejette sur une plage de la ville une valise contenant le corps impossible à identifier d'une jeune Asiatique. Robin s'empare de l'affaire, flanquée contre son gré d'une coéquipière géante, aussi empressée que maladroite, Miranda. Mères agitées L’enfance avait inspiré la saison 1 de Top of the Lake. C’est vers les parents, et plus précisément les mères, puisque les femmes figurent à nouveau au centre de cette deuxième saison, que Jane Campion tourne son regard à la fois lyrique et caustique. Maternité empêchée, magnifiquement incarnée, autour d’Alice Englert (la propre fille de la cinéaste), par les personnages opposés de Robin et Julia (Nicole Kidman) ; maternité louée, puisque entre autres exploitations du corps féminin, la question des mères porteuses clandestines surgit dans l’enquête ; maternité anxieuse, car le spectateur s’attache d’emblée à cette adolescente assoiffée d’amour qui joue avec le feu... Plus intime, plus intérieure, resserrée sur les personnages et la ville, avec en contrepoint l’immensité de l’océan, cette suite magistrale, portée par la performance impressionnante d’Elisabeth Moss, prolonge et amplifie le sombre envoûtement des six précédents épisodes. On retrouve aussi, dans cette tonalité nouvelle, la crudité, le sens du suspense, l’étrangeté, l’humour de la première saison – mention spéciale à la nouvelle venue Gwendoline Christie (Game of Thrones). Une réinvention virtuose, qui confirme la qualité unique de Top of the Lake, série grand écran.
Réalisé par :
Jane Campion
Avec :
Elisabeth Moss, Gwendoline Christie, Clayton Jacobson, Alice Englert, David Dencik, Nicole Kidman, Kirin J. Callinan, Ewen Leslie
Scénaristes :
Jane Campion, Gerard Lee