Disponible jusqu'au 04/07/2025
C'est comme le surgissement _ la révélation, au sens photographique du terme- de toute une mémoire oubliée. De 1938 et 1948, quelques Normands, ionnés de cinéma, ont filmé leur quotidien avec les rares caméras qui existaient à l'époque. Ces images inédites témoignent des heures les plus sombres de notre Histoire et de leurs vies. Jamais encore elles n'avaient été montrées au grand public. Elles dormaient dans des archives familiales. Officiellement, elles n'existaient pas. Ce film _ exclusivement composé à partir de ces dizaines d'heures de rushs exceptionnels _ raconte, de la Mobilisation à la Reconstruction, l'épreuve de la Seconde guerre mondiale en Normandie par les preuves que ces témoins ont collectées. La petite chronique de leur vie (et survie) familiale se mêle à la chronologie tragique de la grande Histoire. Ils filment depuis leurs fenêtres, leurs pas de porte, dans l'anonymat des rues, le magma des ruines ou la liesse des foules. Et leurs images rescapées disent une autre guerre, du point de vue des civils et des anonymes, en contre champ des films officiels. Par leur regard, cette guerre devenue en apparence si lointaine... a lieu sous nos yeux.En savoir plusC'est comme le surgissement _ la révélation, au sens photographique du terme- de toute une mémoire oubliée. De 1938 et 1948, quelques Normands, ionnés de cinéma, ont filmé leur quotidien avec les rares caméras qui existaient à l'époque. Ces images inédites témoignent des heures les plus sombres de notre Histoire et de leurs vies. Jamais encore elles n'avaient été montrées au grand public. Elles dormaient dans des archives familiales. Officiellement, elles n'existaient pas. Ce film _ exclusivement composé à partir de ces dizaines d'heures de rushs exceptionnels _ raconte, de la Mobilisation à la Reconstruction, l'épreuve de la Seconde guerre mondiale en Normandie par les preuves que ces témoins ont collectées. La petite chronique de leur vie (et survie) familiale se mêle à la chronologie tragique de la grande Histoire. Ils filment depuis leurs fenêtres, leurs pas de porte, dans l'anonymat des rues, le magma des ruines ou la liesse des foules. Et leurs images rescapées disent une autre guerre, du point de vue des civils et des anonymes, en contre champ des films officiels. Par leur regard, cette guerre devenue en apparence si lointaine... a lieu sous nos yeux.
