
Envoyé spécialÉmission du jeudi 22 mai 2025
Décryptage & investigation
1 h 50 min
Français
Disponible jusqu'au 25/06/2025
Au sommaire d'Envoyé spécial : Faut-il avoir peur des cryptomonnaies ?Ce sont des chiffres qui font tourner la tête. En décembre dernier, la valeur du bitcoin a atteint un record : 100 000 euros, +120% en un an. Pour Ethereum, la deuxième crypto-monnaie la plus vendue au monde, c’était +70% en 2024. Le cours de ces monnaies virtuelles ont été boostées par l’élection de Donald Trump qui s’est proclamé “président pro crypto”. La « crypto-mania » gagne aussi la , près d’une personne sur dix en a acheté l’an dernier. Ces actifs numériques, très volatils, qui peuvent perdre et gagner de la valeur en quelques minutes attirent aussi bien les jeunes investisseurs que les épargnants en quête d’alternatives aux placements traditionnels. Les villes de Cannes ou de Talence en Gironde incitent même leurs commerçants à accepter ce nouveau mode de paiement. Certains y voient une révolution financière, d’autres une bulle prête à éclater. Comment fonctionnent ces nouvelles technologies ? Envoyé spécial a rencontré les Français qui se sont lancés sur ce marché numérique qui façonne des fortunes, de l’Islande à Metz. Face aux promesses de gains rapides, certains ont tout perdu. Comment repérer les arnaques dont le nombre explose ces derniers mois ?Un reportage signé Laura Orosemane, Juliette Jonas, Justine Weyl et Anne-Laure MarcaultL’eau minérale en eaux troubles Ces derniers temps, l’industrie de l’eau minérale a été fortement secouée par une série de scandales et de révélations. Sources polluées, prélèvement illégal de l’eau, soupçons de tromperie et de fraude à grande échelle. Pour les Français, qui consomment chaque année 9 milliards de bouteilles d’eau, la confiance s’est évaporée. Alors, peut-on encore boire de l’eau minérale ? Un reportage signé Emilie Lambin, Anthony Delarbre, Mathieu Martinière, Jérôme Prouvost et Lotfi Douidi / Kraken (première diffusion le 26 septembre 2024) .D. Trump contre la science Depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, les annonces de coupes budgétaires au sein de l'istration américaine se multiplient. Les agences scientifiques, en particulier la NASA et celles œuvrant dans les domaines du climat et de la santé, sont les premières touchées, semant la panique dans le milieu de la recherche où les chercheurs ont désormais peur de s’exprimer. Certains secteurs, comme les études sur le climat et les questions de genre, de sexualité, sont particulièrement visés. Ils ne correspondent pas à l'idéologie des nouveaux dirigeants des États-Unis. Les réductions budgétaires, sans précédent par leur ampleur, visent à diminuer de moitié le budget scientifique de la NASA et pourraient réduire considérablement le financement de la recherche biomédicale. Des coupes aux répercussions mondiales, dans ce pays qui était jusqu’alors le principal financeur de la recherche scientifique. Un reportage signé Violaine Vermot-Gaud, Bertrand Guez et Matthieu Parmentier.Le business des Don Juans nipponsAu Japon, c’est une étonnante et très populaire industrie : des bars, réservés exclusivement aux femmes, proposent les services de dons Juans professionnels.Ces hommes, aux airs de boys-band, au look soigné et au discours galant, sont payés par des femmes pour er, en leur compagnie, une soirée romantique. Le champagne coule à flot, et l'argent aussi. Une soirée peut coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros. Ces établissements sont présents aux quatre coins du Japon et accueillent quelque 6000 séducteurs, un business tout à fait légal car ce n’est pas de la prostitution.Un phénomène étonnant, qui n’existe pas ou peu en . Si certaines femmes ont le budget pour se payer plusieurs soirs par mois leur homme de compagnie préféré, pour certaines, le rêve e par des moments beaucoup plus sombres.Depuis quelques mois, le Japon tire la sonnette d’alarme car parmi les clientes, beaucoup sont très jeunes, voire mineures. Les premières fois : elles viennent avec des amies, pour rire, se faire complimenter, jouer aux femmes matures. Mais très vite, elles se retrouvent accros à un ou plusieurs beaux parleurs, qui savent comment faire tourner la tête à des femmes naïves ou solitaires. Des petits cadeaux, des mots d’amour, mais surtout des ardoises au bar qui deviennent colossales. Certaines vont jusqu’à se prostituer pour rembourser leur dette.Les journalistes d’Envoyé Spécial ont réussi à filmer dans ces bars très privés et raconter la vie de Keiju, un homme de compagnie de 23 ans. Ils partent aussi sur la trace de jeunes filles surendettées, dépendantes de ces bars.Un reportage signé Constantin Simon, Alexis Brégère, Mélodie Sforza et Aruna Popuri pour Zebra Prod.En savoir plusAu sommaire d'Envoyé spécial :
Faut-il avoir peur des cryptomonnaies ?
Ce sont des chiffres qui font tourner la tête. En décembre dernier, la valeur du bitcoin a atteint un record : 100 000 euros, +120% en un an. Pour Ethereum, la deuxième crypto-monnaie la plus vendue au monde, c’était +70% en 2024. Le cours de ces monnaies virtuelles ont été boostées par l’élection de Donald Trump qui s’est proclamé “président pro crypto”. La « crypto-mania » gagne aussi la , près d’une personne sur dix en a acheté l’an dernier. Ces actifs numériques, très volatils, qui peuvent perdre et gagner de la valeur en quelques minutes attirent aussi bien les jeunes investisseurs que les épargnants en quête d’alternatives aux placements traditionnels. Les villes de Cannes ou de Talence en Gironde incitent même leurs commerçants à accepter ce nouveau mode de paiement. Certains y voient une révolution financière, d’autres une bulle prête à éclater. Comment fonctionnent ces nouvelles technologies ? Envoyé spécial a rencontré les Français qui se sont lancés sur ce marché numérique qui façonne des fortunes, de l’Islande à Metz. Face aux promesses de gains rapides, certains ont tout perdu. Comment repérer les arnaques dont le nombre explose ces derniers mois ?
L’eau minérale en eaux troubles
Ces derniers temps, l’industrie de l’eau minérale a été fortement secouée par une série de scandales et de révélations. Sources polluées, prélèvement illégal de l’eau, soupçons de tromperie et de fraude à grande échelle.
Pour les Français, qui consomment chaque année 9 milliards de bouteilles d’eau, la confiance s’est évaporée. Alors, peut-on encore boire de l’eau minérale ?
D. Trump contre la science
Depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, les annonces de coupes budgétaires au sein de l'istration américaine se multiplient. Les agences scientifiques, en particulier la NASA et celles œuvrant dans les domaines du climat et de la santé, sont les premières touchées, semant la panique dans le milieu de la recherche où les chercheurs ont désormais peur de s’exprimer.
Certains secteurs, comme les études sur le climat et les questions de genre, de sexualité, sont particulièrement visés. Ils ne correspondent pas à l'idéologie des nouveaux dirigeants des États-Unis. Les réductions budgétaires, sans précédent par leur ampleur, visent à diminuer de moitié le budget scientifique de la NASA et pourraient réduire considérablement le financement de la recherche biomédicale. Des coupes aux répercussions mondiales, dans ce pays qui était jusqu’alors le principal financeur de la recherche scientifique.
Un reportage signé Violaine Vermot-Gaud, Bertrand Guez et Matthieu Parmentier.
Le business des Don Juans nippons
Au Japon, c’est une étonnante et très populaire industrie : des bars, réservés exclusivement aux femmes, proposent les services de dons Juans professionnels.
Ces hommes, aux airs de boys-band, au look soigné et au discours galant, sont payés par des femmes pour er, en leur compagnie, une soirée romantique. Le champagne coule à flot, et l'argent aussi. Une soirée peut coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros. Ces établissements sont présents aux quatre coins du Japon et accueillent quelque 6000 séducteurs, un business tout à fait légal car ce n’est pas de la prostitution.
Un phénomène étonnant, qui n’existe pas ou peu en . Si certaines femmes ont le budget pour se payer plusieurs soirs par mois leur homme de compagnie préféré, pour certaines, le rêve e par des moments beaucoup plus sombres.
Depuis quelques mois, le Japon tire la sonnette d’alarme car parmi les clientes, beaucoup sont très jeunes, voire mineures. Les premières fois : elles viennent avec des amies, pour rire, se faire complimenter, jouer aux femmes matures. Mais très vite, elles se retrouvent accros à un ou plusieurs beaux parleurs, qui savent comment faire tourner la tête à des femmes naïves ou solitaires. Des petits cadeaux, des mots d’amour, mais surtout des ardoises au bar qui deviennent colossales. Certaines vont jusqu’à se prostituer pour rembourser leur dette.
Les journalistes d’Envoyé Spécial ont réussi à filmer dans ces bars très privés et raconter la vie de Keiju, un homme de compagnie de 23 ans. Ils partent aussi sur la trace de jeunes filles surendettées, dépendantes de ces bars.